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Galerie d'images
Travaux des étudiants
Anaïs BOEYNAEMS (Licence 3 Arts – Université de Valenciennes), L'alchimie des limites, 2023, sculptures en techniques mixtes et six planches de dessins 35 x 45 cm.
L'alchimie des limites regroupe une série de 150 dessins miniatures et plusieurs sculptures. À partir de vidéos d'autopsie et d'observation de son quotidien, Anaïs Boeynaems élabore cette série de chimères organiques et surréalistes, pouvant susciter à la fois mystère, fascination et répulsion. Notre monde contemporain est disséqué. Le corporel, l'animal, le végétal et l'univers de la consommation se télescopent de manière étrange et inquiétante
Erween BONNET (Licence 2 Arts – Université de Valenciennes), Le Transi, 2023, crayon graphite et estompe sur papier, 240 x 110 cm.
Le transi est une reproduction dessinée du Transi de René de Chalon, une sculpture du XVIème siècle réalisé par Ligier Richier . Dans ce dessin réalisé à échelle 1, l'anatomie excessivement squelettique et décharné propose un corps hybride, situé entre la vie et la mort. Un homme se tenant debout malgré sa déchéance.
Elisa BOUTOILLE (Master 1 Arts – Université de Valenciennes), Autopsie morbide, 2022, photomontages numériques, série de 3 photographies (21 x 29,7 cm) et
série de 6 photographies (10 x 15 cm).
Autopsie morbide est une série de photographies numériques retouchées abordant certains traumatismes du passé. Un corps sans tête et dénudé subit plusieurs déformations exagérées. En venant déranger notre regard, cette chirurgie (anti ?) esthétique déshumanise le corps et questionne les normes de beautés qui peuvent régir nos sociétés de manière insidieuse et violente.
Anthony CLEVE (Master 1 Arts – Université de Valenciennes), Cycle, 2023, triptyque, peinture acrylique et collage photographique sur toile, 60 x 80 cm (chaque panneau).
Anthony Cleve prend pour point de départ des images de conflits marquants des cinquante dernières années. Inspiré par les compositions types de l'Histoire de l'art, il télescope dans ce triptyque la peinture religieuse avec le montage photographique. En gommant la frontière entre les deux médiums, il brouille les pistes. Le documentaire et la fiction se mélangent et créent de nouvelles histoires qui se répètent, de manière cyclique, au sein de l'Historie de l'Humanité.
Enzo DAL CORTIVO (Licence 2 Arts – Université de Valenciennes), Prothèse auto-bloquante, 2023, assemblage d'objets et matériaux de récupération (équerres d’étagère , pistolet à mastic , ressort , sangle , tiges de métal , sangle de sac ) et photographies de la performance, 100 cm environ.
Dans cette prothèse mécanique et métallique réalisée sur mesure pour sa propre jambe , Enzo Dal Cortivo explore le rapport de l'Homme à la machine. Partant de son expérience d'arthrose prématurée au genou, cette autoprothèse (sorte d'exosquelette anti-fonctionnel) joue sur le paradoxe entre le renouveau, l'espoir médical d'un « mieux » et la contrainte d'un mouvement bloqué et condamné.
Florian EGO (Licence 2 Arts – Université de Valenciennes), Le craquage, 2023, stylo bille noir sur feuilles à carreaux, scotch, 200 x 120 cm.
Partant des sentiments de chute et d'un corps qui lâche prise, Florian Ego prend pour modèle la silhouette d'un homme qui tombe dans le vide. Pour retranscrire ce mouvement, cet épuisement et la vulnérabilité de son sujet, il choisit une technique « pauvre » (stylo bille noir) associé à un support banal (assemblage composite, fragile et volatile, de feuilles à petits carreaux scotchées ensemble). Le craquage est une allégorie personnelle du doute et de vulnérabilité.
Arnaud GRONDIN (Licence 2 Arts – Université de Valenciennes), Introspection sur la vérité du corps, 2023, surligneurs sur papier, lumière led, 240 x 80 cm.
Partant d'une réflexion sur l'impact de la lumière sur les couleurs, Arnaud Grondin propose un autoportrait à l'échelle 1 colorisé aux surligneurs, rendu visible par une lumière bleue dans l'obscurité. Les agents fluorescents des encres utilisées suppriment toute imperfection. Le corps est métamorphosé. Il révèle à la fois une introspection intime et une mise à distance par rapport à sa propre image.
Louise HEQUET (Licence 3 Arts – Université de Valenciennes), Fantôme, 2022, peinture, gravure, collage, broderie, feuilles de papier, enveloppes, 195 x 135 cm.
(+ études préparatoires)
Fantôme est un autoportrait de Louise Héquet, ou plutôt un « auto-porté », prenant pour modèle une photographie issue de sa convalescence post-opératoire. Ici, tout est double et hybride. L'image composite, réalisée à partir de techniques mixtes (dont un second tirage au monotype, dit « fantôme »), met en scène une anatomie en transition entre l'allongé et l'assis. C'est le passage à la fois physique et mental d'un état malade (passé) à celui de guérison (au présent) dans une relation de confrontation/disparition avec le lieu d’hospitalisation.
Marie-Line LARAVINE (Licence 3 Arts – Université de Valenciennes), Natur'elle, 2023, peinture à l'huile sur toile, 50 x 40 cm.
Natur'elle explore la relation profonde entre la Nature et la féminité. Cette peinture de paysage anthropomorphe dévoile une topographie vallonnée et verdoyante, figurant un fragment de corps féminin allongé, sous un ciel nuageux. L'être humain et son environnement fusionnent de manière harmonieuse et énigmatique.
Célia LOTTIAUX (Master 1 Arts – Université de Valenciennes), La corporalité d'une idée tellurique, 2023, série en photographie numérique noir et blanc, vidéoprojection sur mur blanc.
À partir de fragments photographiques de corps nus d'âges différents, Célia Lottiaux explore et révèle la dimension tellurique (en lien avec la Terre) de l'anatomie humaine. L'assemblage numérique de ces détails dessine la ligne d'horizon d'un paysage étrange et poétique au sein duquel les courbes érigent des reliefs, le purpura se fait fleuve et la pilosité devient refuge.
Albert-Stéphane NGO WANGUE (Master 1 Arts – Université de Valenciennes), Expérience chimérique, 2023, collage sur mur, techniques mixtes, dimensions variables.
Expérience chimérique est un collage foisonnant de dessins multi-technique (à l’huile, à l’acrylique, à l’encre, sur Adobe Illustrator, Photoshop, par IA,...) qui s'étend à même le mur au fil du temps selon un principe de prolifération et d'expansion. Cette composition hétérogène et exponentielle explore le rapport d'Albert-Stéphane Ngo Wangue aux mythologies, aux croyances et aux récits de l'époque actuelle. Cette fresque-collage, aux influences multiples (art urbain, Paul Klee, Vassily Kandinsky, culture populaire...), est à la fois une occupation de l'espace et une représentation de l'esprit de son créateur.
Cynthia NICODEME (Licence 3 Arts – Université de Valenciennes), Corrida, 2023, gravure à la point sèche, tirage n°3/5, 20,7 x 29,5 cm.
Inspirée par le spectacle de la Corrida, cette gravure hybride un corps humain crucifié avec une tête de taureau. La fusion graphique du Christ et de l'animal, doublé de références à l'Histoire de l'art (Giotto, L'Homme de Vitruve de Léonard de Vinci) nous questionne sur la mise en spectacle de la souffrance animale. Cynthia Nicodème explore le thème de l'animal qui n'est plus un être vivant mais qui devient objet de sacrifice au service de la tradition ou du divertissement.
Amandine PIEPLU-MOITY (Licence 2 Arts – Université de Valenciennes), Chimère, 2023, peinture à l'huile sur bois, 21,5 x 21,5 cm.
Venant du latin hybrida (qui signifie « bâtard, de sang mêlé »), l'hybride renvoie à l'impur et au monstrueux. A contrepied de son étymologie négative, Amandine Pieplu-Moity choisit de représenter une chimère animale en partant au départ de la question suivante « Qu'est-ce que le bonheur ? ». Une illusion, un mythe peut-être ? Ici, la créature hybride devient une allégorie du bonheur, en tant que quête personnelle de quelque chose de difficilement atteignable au sein de notre parcours de vie.
Lucas VANSNICKT (Licence 2 Arts – Université de Valenciennes), Untitled, 2023, peinture acrylique et peinture à l'huile sur toile cirée, 201 x 102 cm.
Le rapport de la Machine à l'Homme dans son plus simple appareil ! Untitled prend pour inspiration une photo issue d'archives amatrices montrant un couple de nudistes, de dos dans un magasin. La dimension hybride s'incarne dans le télescopage burlesque de la nudité associée à l'objet de la tondeuse et l'action de faire ses emplettes. Cette peinture à l'échelle 1 prend un contrepied décalé par rapport à la tradition des nus académiques. L'adjonction d'un logo de marque de produit d'entretien complète ici le mélange des genres entre grande peinture, scène quotidienne et promotion publicitaire.
Laure VARET (Licence 2 Arts – Université de Valenciennes), De l'air dans l'os, 2023, tissu, bois, et photographies de la performance, 150 x 50 cm.
Cette prothèse d'aile prévue pour se fixer à un bras évoque un rêve d'enfant : voler. Cette hybridation corporelle devient comme la métaphore d'un monstre ayant transcendé l’humanité, comme pour conquérir des territoires qui lui étaient auparavant inaccessibles. En écho avec l'histoire personnelle de Laure Varet, la performance associée à cet objet explore de manière sensible son sens amoindri de la perception spatiale, en guise de pied de nez aux difficultés motrices liées à sa maladie. De l'air dans l'os (en écho au syndrôme d'Ehlers-Danlos) fonctionne en diptyque avec le dessin The Weight of Life.
Margaux ZABOROWSKI (Master 1 Arts – Université de Valenciennes), Hùbris, 2023, dessins aux feutres de coloriage, ensemble de sculptures, techniques mixtes, dimensions variables.
Le terme Hùbris provient du grec signifiant « sang mêlé ». Intéressée par les pathologies psychotiques chez l'enfant, Margaux Zaborowski explore de manière provocatrice la cruauté infantile envers leur doudou. Son installation déploie en peinture et en sculpture tout un bestiaire de peluches crucifiées, maltraitées ou qui auraient subies des opérations d’ablation ou de greffe. Ce mini musée du jouets et de l'horreur navigue entre douceur et répulsion, non sans une dose d'humour et de décalage.
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