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Travaux en 2D
Lou PELLIEUX (Terminale spécialité arts plastiques - Lycée Vincent d'Indy de Privas), Lupusequus, 2023, acrylique sur toile, 40 x 50 cm.
" J'ai choisi de travailler sur l'hybridation de la nature. Ici, nous sommes en présence d'une hybridation car les animaux représentés ne font pas partie de la même espèce, pourtant on voit qu'ils cohabitent dans le même corps. J'ai fait ce travail pour montrer les dérives des modifications génétiques et physiques sur les animaux."
Gwendoline BLOCHE, (Première arts plastiques - Lycée louis Feuillade de Lunel), Mag'art, série de dessins sur magazines de 20x30 cm
" J’ai voulu hybrider un livre, en m’inspirant du principe du livre pop-up.En l’ouvrant nous sommes
plongés dans un décor fantastique, comme ceux des contes pour enfant, où sont représentés des
figurines, des animaux hybrides avec la nature dont leur reflet dans un lac montre leur vrai visage dans la
vie réelle.. "
plongés dans un décor fantastique, comme ceux des contes pour enfant, où sont représentés des
figurines, des animaux hybrides avec la nature dont leur reflet dans un lac montre leur vrai visage dans la
vie réelle.. "
DUBOIS Maëva (Première spécialité arts-plastiques, lycée Jean Moulin, Langon), Donna Camaleonte, 2023. Dessin, peinture, acrylique, gouache, origami, cadre, 40X29cm. Entouré de Union Sarda 1 & 2, 2023,. café, encre, crayon, montage photo.
Maëva nous propose une fiction. Giuseppe Rosi, peinte Sarde du 16ème siècle a peint la célèbre « femme caméléon » qui terrifiait la Sardaigne à cause de sa particularité anatomique. On la considérait comme un monstre à cause de sa différence. Dans le monde actuel, c’est aussi malheureusement le cas des personnes autistes, TDAH, HPI…
Giuseppe Rossi en train de peindre Donna Camaleonte au 16ème siècle. Ce document accompagnant le tableau principal imite le papier ancien et est rédigé en italien.
Tel Joan Fontcuberta dans sa série Fauna, Maëva nous montre une femme caméléon de nos jours. Le syndrome du caméléon est ce qui permet à une personne différente de se fondre dans la masse pour paraître «normale», quitte à se perdre sa personnalité vraie. Il s’agit ici d’une sorte d’autoportrait.
Giuseppe Rossi en train de peindre Donna Camaleonte au 16ème siècle. Ce document accompagnant le tableau principal imite le papier ancien et est rédigé en italien.
Tel Joan Fontcuberta dans sa série Fauna, Maëva nous montre une femme caméléon de nos jours. Le syndrome du caméléon est ce qui permet à une personne différente de se fondre dans la masse pour paraître «normale», quitte à se perdre sa personnalité vraie. Il s’agit ici d’une sorte d’autoportrait.
Emma LANOT (Troisième –
Collège Saint Joseph de
Nay), Basse, 2023, gouache
sur carton, 42 x 35 cm
"L’hybridation est ici multiple et complexe : après avoir transformé les notes
d’une partition musicale en formes colorées – une couleur pour chaque
hauteur de note, une forme pour chaque valeur rythmique – Emmanuelle
Bailly fait travailler l’intelligence artificielle Midjourney en lui dictant les
formes colorées obtenues. Exceptés les noms des formes et des couleurs,
une seule commande est ajoutée : simple art."
d’une partition musicale en formes colorées – une couleur pour chaque
hauteur de note, une forme pour chaque valeur rythmique – Emmanuelle
Bailly fait travailler l’intelligence artificielle Midjourney en lui dictant les
formes colorées obtenues. Exceptés les noms des formes et des couleurs,
une seule commande est ajoutée : simple art."
Louise Casdard (Terminale Spécialité art plastiques Lycée Albert Sorel Honfleur),
Soul-pleureur, 2023,
photographie du corps de l’artiste, mousse, lichen, écorce, peinture, maquillage, colle (farine, eau, sucre), format A3
Soul-pleureur est une photographie de l’artiste iel-même, qui est grandement touchée et inspirée par la
nature. Cet autoportrait de son âme (soul) associe les notions de corporalité et de matérialité végétale. L’humain et la nature se rencontrent et s’hybrident. Ils transmutent et donnent naissance à ce soul-
pleureur à la forme humaine recouvert de verdures et de moisissures. Ce soul semble à la fois proliférer et
pourrir. L’âme de l’artiste fleurie-t-elle ? Ou périt-t-elle ?
nature. Cet autoportrait de son âme (soul) associe les notions de corporalité et de matérialité végétale. L’humain et la nature se rencontrent et s’hybrident. Ils transmutent et donnent naissance à ce soul-
pleureur à la forme humaine recouvert de verdures et de moisissures. Ce soul semble à la fois proliférer et
pourrir. L’âme de l’artiste fleurie-t-elle ? Ou périt-t-elle ?
Matteo TORRE et Lenny PATRICOLO
(Quatrième - Collège Commandant Cousteau à Rognac)
Que la force soit avec vous !
Prise de vue photographie, filtre matériel (pochette plastique et feutres bleu).
Aujourd’hui, dans la pratique des arts plastiques au collège, les élèves sont appelés à rester au même endroit, pendant plusieurs années. Les mêmes bâtiments, les mêmes salles avec très souvent des tables et des chaises qu’ils connaissent par cœur.
L’idée était alors pour les élèves de changer la vision de leur classe, de leur environnement de travail sans même le toucher ou se déplacer. Les élèves ont ainsi eu la mission de créer un filtre avec des moyens matériels et ont pu se rendre compte qu’il était possible de modifier la perception d’un espace à travers la forme, la couleur et la lumière. La conception de ce filtre a été effectuée par binômes ou trinômes qui ont suivi des étapes très distinctes.
L’élaboration a donc été précédée d’une concertation, de partis pris ainsi que de la schématisation des effets qu’ils voulaient produire avec leurs filtres. Sans oublier le listing précis des matériaux qu’ils utiliseraient.
L’idée était alors pour les élèves de changer la vision de leur classe, de leur environnement de travail sans même le toucher ou se déplacer. Les élèves ont ainsi eu la mission de créer un filtre avec des moyens matériels et ont pu se rendre compte qu’il était possible de modifier la perception d’un espace à travers la forme, la couleur et la lumière. La conception de ce filtre a été effectuée par binômes ou trinômes qui ont suivi des étapes très distinctes.
L’élaboration a donc été précédée d’une concertation, de partis pris ainsi que de la schématisation des effets qu’ils voulaient produire avec leurs filtres. Sans oublier le listing précis des matériaux qu’ils utiliseraient.
Axelle GERMAIN
(Quatrième- Collège de l’Eyrieux, St Sauveur de Montagut), Dragon de Nature et Fer, 2023, Peinture et matériaux divers, 30 x 40 cm,.
" A travers cette représentation, je souhaitais montrer que même les créatures merveilleuses et fantastiques sont impactées par la pollution. "
Fanya BERGERON
(Troisième - Collège Pierre Delarbre de Vernoux-en-Vivarais), Regarde, 2023, Dessin aux pastels et fusain, 40 x 40 cm
" J’ai représenté un visage féminin dans deux styles de dessin : un côté manga, coloré et joyeux et un côté réaliste, en valeur de gris et plus sinistre. Cet être est hybride, c’est un humain avec des cornes. Ce dessin nous questionne sur le lien qu’entretient l’homme avec son environnement, vit-il en harmonie avec la nature ? "
Léa LABRANCHE
(Cinquième - Collège Pesquier de Gardanne), Toute une histoire en 5 photos,2023, photographie impression papier et feutres
L’objectif de cette séquence était d’amener les élèves à hybrider leur travail photographique avec des interventions graphiques choisies en fonction des effets recherchés. Cette hybridation convoque l’imaginaire ainsi que la culture personnelle des élèves.
Léna KARYDÈS (Troisième - Collège Sophie Germain de Luynes), La Carte de mon Monde, 2023, papier, crayons et feutres, 21 x 29 cm.
Dessiner la carte de son univers, de son esprit. Elle doit décrire la personnalité, rassembler des
éléments de sa vie, réelles, imaginaires ou rêvés, personnes, objets et lieux… Tous ces détails sont
organisés dans un espace, dans lequel on doit pouvoir circuler, faire des liens. Cet espace est une
cartographie, on en fait une lecture.
Les élèves sont invités à faire une création qui se déploie dans l’espace et qui reflète le caractère
inconstant et multiple de leur esprit. C’est une carte hybride dans la mesure où elle mélange plusieurs
dimensions et qu’elle devient interactive, mobile.
éléments de sa vie, réelles, imaginaires ou rêvés, personnes, objets et lieux… Tous ces détails sont
organisés dans un espace, dans lequel on doit pouvoir circuler, faire des liens. Cet espace est une
cartographie, on en fait une lecture.
Les élèves sont invités à faire une création qui se déploie dans l’espace et qui reflète le caractère
inconstant et multiple de leur esprit. C’est une carte hybride dans la mesure où elle mélange plusieurs
dimensions et qu’elle devient interactive, mobile.
Production collective
(Sixième, cinquième - collège Jean Jaurès à La Ciotat), Animaux Hybrides,
2023, crayons, photocopie, colle, tissu, 84,1 x 118,9 cm.
Par un fragment d’image en noir et blanc d’illustrations d’animaux distribué au hasard, les élèves vont par la suite le coller sur une feuille A4 et continuer au crayon gris l’animal en respectant les nuances de gris. Le but est d’inventer un animal afin de créer une hybridation, et d’apprendre à utiliser un crayon gris tout en exploitant les possibilités qu’offre cet outil. L’hybridation donne ici une ouverture sur l’imaginaire par la création d’un nouveau bestiaire de l’ordre du fantastique. L’imagination se répercute de surcroît chez le spectateur face à la diversité des espèces présente dans le projet. Chaque animal est unique, par le dispositif de présentation, une mise en forme collective permet de créer une unité riche en détails.
Production collective
(Sixième,, quatrième - collège Joseph Lakanal à Aubagne),
Faire mentir le proverbe,
2023, affiche avec dessin, collage et photomontage de fragments de texte, d’images numériques et imprimés sur papier, 21 x 29.7 cm.
Cette séquence a permis de comprendre les mécanismes et les procédés de fabrication d’images en hybridant le collage papier et numérique à partir d’images existantes. L’objectif visé était de travailler le sens propre et figuré d’un proverbe en prenant appui sur certaines références artistiques qui questionnement le statut de l’image. Les réalisations des élèves ont été rassemblées sous la forme d'un livre qui rend compte de la diversité des réponses plastiques et sémantiques des élèves à une demande commune.
Élise Flamme (première spécialité Arts plastiques - Lycée Jean Jaurès), Arès, 2023, affiche, acrylique et techniques mixtes sur papier, 29.7 x 42 cm
Jeanne CONGRATELLE
(Terminale arts-plastiques enseignement de spécialité - Lycée Benjamin Franklin d’Auray), Renaissance, 2023/2024, diptyque, impression numérique A3 encadrée et vidéo sonore numérique, 37 secondes.
Renaissance est une proposition plastique introspective. Une jeunne femme
est assise sur son lit, un papillon sort de son dos. Il nous rappelle que nous
avons le pouvoir de nous libérer des limitations qui nous retiennent et de
rechercher une vie plus authentique. Mon travail est librement inspiré de
l’univers d’Edward Hooper.
est assise sur son lit, un papillon sort de son dos. Il nous rappelle que nous
avons le pouvoir de nous libérer des limitations qui nous retiennent et de
rechercher une vie plus authentique. Mon travail est librement inspiré de
l’univers d’Edward Hooper.
Sohane BENAOUDA
(Troisième - Collège Robert Schuman de Mâcon), La plante chat, Photogramme, gouache, laine, gravure à la pointe sèche.
« J’ai réalisé une « plante chat » qui perd ses oreilles. Elle les a coincés dans des plantes
sauvages qu’on peut voir en rouge. La perte de ses oreilles a provoqué une transformation en
une autre espèce, elle est alors devenue hybride. »
sauvages qu’on peut voir en rouge. La perte de ses oreilles a provoqué une transformation en
une autre espèce, elle est alors devenue hybride. »
Léia CUMIN (Troisième - Collège Robert Schuman de Mâcon), Le cygne mutant ,
Photogramme, cyanotype, gouache, encre, gravure à la pointe sèche
« J’ai modifié mon photogramme en gravant à la pointe sèche des feuilles et des bulles. J’ai ensuite ajouté mon cyanotype en forme de vague. J’ai peint mon cygne que j’ai légèrement fait déborder sur la plante pour les « ancrer » l’un à l’autre. J’ai ensuite découpé et collé des petits triangles et ajouté des tâches de peintures de manière à donner une impression d’arrêt dans le temps. De plus j’ai utilisé de l’encre pour faire un effet vitrail sur les feuilles. Le cygne navigue tout de même normalement sur l’eau malgré cette plante. Les deux ne forment qu’un. »
Zélie TAFFEIREN & Joséphine CHOQUEL (Deuxième année de Classe Préparatoire aux Grandes Écoles, spécialité art- Lycée Gambetta-Carnot, Arras)
Voyage entre les Mondes,
2024, Photographies noir et blanc, corde et pinces.
"Dans le cadre du projet Hybride, nous avons réalisé une série photographique. A l’aide d’un miroir, que nous avons poncé pour
obtenir un effet de transparence, nous nous sommes photographiés
chacune d’un côté de ce miroir, de manière à ce que nos visages se superposent; ce qui crée alors des anomalies, des chimères et de
troublants effets de métamorphoses par l’amalgame de nos deux
visages. Installées sur un fil avec des pinces, ces images donnent l’impression
d’être des photographies argentiques tout juste développées."
obtenir un effet de transparence, nous nous sommes photographiés
chacune d’un côté de ce miroir, de manière à ce que nos visages se superposent; ce qui crée alors des anomalies, des chimères et de
troublants effets de métamorphoses par l’amalgame de nos deux
visages. Installées sur un fil avec des pinces, ces images donnent l’impression
d’être des photographies argentiques tout juste développées."
Victorine PEDRON
(Quatrième - Collège Sainte-Anne de La Trinité Porhoët),
Paysage hybride
2023/24, collage, papiers divers, 18 x 24 cm
"Mon travail est une réflexion sur le paysage et les différentes manières de le représenter. J'ai cherché à travailler sur l'opposition entre la cartographie et les vieilles cartes postales que j'avais chez moi."
Louna TRIDON
(Première - Lycée François 1er de Vitry-le-François),
Look, 2023, Collage réalisé à partir de pages de magazines découpées, et peinture acrylique sur papier, 50 x 65 cm
« L’hybridation est un mélange pouvant combiner différents objets, personnes, animaux. Pour mon collage, j’ai découpé dans des magazines plusieurs images d’objectifs
photographiques, que j’ai combinées avec le portrait du célèbre acteur américain Will
Smith : les objectifs viennent s’agglomérer sur le visage pour remplacer l’œil. Ainsi, l’œil devient une sorte de caméra, un appareil photo qui capture tous les moments de notre vie pour les enregistrer ; notre mémoire joue ainsi le rôle d’ « espace de stockage ». Par cette
représentation, j’établis un parallèle entre l’homme et la machine.
Tout autour de ce portrait gravitent des fragments d’images, de visages notamment,
formant des créatures hybrides et surréalistes. L’œil devient un motif qui se répète à travers
ma composition ; cette dernière semble ainsi prendre vie. J’ai ensuite complété mon collage par un travail graphique à la peinture acrylique. Les dominantes de bleu et de jaune font directement référence aux couleurs du ciel et du soleil, et évoquent également la vie sur Terre. Mon travail à la ligne prend des formes
courbes et organiques, et s’inspire notamment de motifs floraux et végétaux, en référence à la nature et sa beauté. »
photographiques, que j’ai combinées avec le portrait du célèbre acteur américain Will
Smith : les objectifs viennent s’agglomérer sur le visage pour remplacer l’œil. Ainsi, l’œil devient une sorte de caméra, un appareil photo qui capture tous les moments de notre vie pour les enregistrer ; notre mémoire joue ainsi le rôle d’ « espace de stockage ». Par cette
représentation, j’établis un parallèle entre l’homme et la machine.
Tout autour de ce portrait gravitent des fragments d’images, de visages notamment,
formant des créatures hybrides et surréalistes. L’œil devient un motif qui se répète à travers
ma composition ; cette dernière semble ainsi prendre vie. J’ai ensuite complété mon collage par un travail graphique à la peinture acrylique. Les dominantes de bleu et de jaune font directement référence aux couleurs du ciel et du soleil, et évoquent également la vie sur Terre. Mon travail à la ligne prend des formes
courbes et organiques, et s’inspire notamment de motifs floraux et végétaux, en référence à la nature et sa beauté. »
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